Portés par UNESCO Green Citizens, les projets The Ocean Purpose Project crée par Mathilda D’Silva et GreenKayak co-dirigé par Oke Carstensen sont innovants et engagés dans la lutte contre la pollution plastique. Les deux fondateurs présentent leur projet devant des élèves de The English International School in Cotonou, Benin, The Phorms Schule Frankfurt/Taunus in Steinbach, Allemagne and The American School of Angola in Luanda, Angola.
La vie très médiatisée de Mathilda bascule un jour de compétition de dragon boat, où, au contact prolongé de l’eau, elle développe trois maladies auto-immunes qui lui provoque des taches de pigmentation sur la peau et les cheveux. Cela lui provoque un électrochoc : si la pollution de l’eau peut affecter sa santé de cette manière, personne n’est à l’abri et nos aliments, notre eau, nos lieux de baignade sont désormais à risque.
Elle essaye alors de comprendre scientifiquement le fonctionnement et l’impact des molécules de plastique sur la santé et l’environnement. Pour pouvoir agir, elle estime nécessaire de faire le plus de recherches et récolter le plus de connaissances possibles sur le sujet, issus de travaux universitaires mais aussi de témoignages de pisciculteurs, de pêcheurs locaux etc. Alors, The Ocean Purpose Project prend tout son sens pour réfléchir à une solution pour transformer les eaux polluées par des micro-organismes de plastique en hydrogène, et ainsi créer de l’énergie.
Elle rappelle aux étudiants qui l’interrogent que chaque citoyen peut avoir un impact, et que pour résoudre le problème de la pollution des océans, nous avons besoin d’une communication claire et d’études très détaillées permettant d’identifier le problème et de se rendre compte de son importance. Le plastique représente presque 80 % de la pollution des océans, et a des répercussions sur les gens et les différents écosystèmes. Individuellement, nous pouvons tout d’abord changer nos comportements en régulant le plastique à usage unique avant qu’il n’arrive dans les rivières et les océans.
Si nous voulons changer les choses, nous devons d'abord examiner les chiffres, car les chiffres ne mentent pas, examiner les faits, examiner la science, et ensuite, à partir de là, nous devons trouver une solution.
Il n’est pas nécessaire d’être un chercheur, un scientifique ou d’avoir fait des études spécifiques pour comprendre les données ; elle invite les étudiants à faire preuve de curiosité et de croire en leur capacités de comprendre des données scientifiques et d’agir pour le changement.
Le concept de GreenKayak est d’allier l’utile à l’agréable en louant un kayak gratuitement afin de se balader sur la rivière en ramassant les déchets rencontrés ! Oke Carstensen nous rappelle que lorsque les déchets ne sont pas collectés, cela a des effets négatifs sur l’environnement, le changement climatique, la santé humaine, etc. et qu’il est nécessaire d’agir quotidiennement.
En donnant la possibilité aux gens d’être actifs et d’agir collectivement, il compte sur ce projet pour éduquer les gens en leur offrant une expérience de tourisme durable agréable ; point qu’il estime essentiel pour prouver que l’engagement individuel compte.
Vous pouvez faire beaucoup plus que vous ne le pensez. N'ayez pas peur de commencer quelque part. Soyez toujours persévérant.
Depuis le lancement, les quelque 15 000 participants de GreenKayak ont récolté 80 tonnes de déchets, ce qui semble toujours insignifiant comparé à tout ce qui finit dans l’océan tous les jours. Mais il n’y a pas de petites actions, et même si tous les milieux sont différents, les actions effectuées pour l’environnement peuvent être inspirantes et applicables à tous, que ce soit à la campagne, près d’une rivière, dans le désert, sur la côte, etc. car il y a des déchets partout.
Le changement climatique est un problème qui nous affecte tous, mais que nous pouvons surmonter en travaillant ensemble. De manière générale, pour ralentir les effets du changement climatique, nous avons besoin d’actions concrètes et l’action citoyenne, en particulier de la jeunesse, peut faire la différence.
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